Le Cinéma camerounais a besoin de plateformes sur lesquelles s’exprimer, il a besoin d’être vu afin de gagner en notoriété et en prestige. Les productions cinématographiques camerounaises deviennent de plus en plus professionnelles, mais il n’est consommé que par quelques privilégiés et c’est l’une des raisons pour lesquelles il n’est pas encore rentable. Pour être rentable, il doit être populaire et pour être populaire, il a besoin d’initiatives comme la SEMAINE INTERNATIONALE DU PREMIER FILM YARHA.
Pour cette dixième édition, le comité d’organisation de ce festival a opté pour un thème fédérateur et incisif : « représentation de la femme dans le cinéma : enjeux et perspectives ». Car le cinéma camerounais ne peut pas se construire sans l’inclusion des femmes dans tous les métiers de cette profession. Pour pouvoir concurrencer les productions des pays voisins, le cinéma du Cameroun doit puiser ses forces chez ces femmes qui nuits et jours œuvrent pour lui donner de la chaleur.
Les festivaliers vont échanger autour de cette thématique, mais participeront aussi aux projections cinématographiques des 29 films retenus pour cette édition, ils participeront à un colloque scientifique de deux jours, à une master class et à une soirée culturelle et artistique autour de l’Afrique du Sud, pays d’honneur de cette édition.
Entre les 14 et le 21 janvier 2024, les amoureux du cinéma camerounais pourront toucher du doigt les réalités du cinéma au Cameroun et communier avec les acteurs les plus influents du 7e art dans le pays qui a vu naître Alphonse Beni.
