Au début des années 90 la sainte Trinité de la presse Camerounaise était composé de : Le Messager de Pius Njawe, la nouvelle Expression de Séverin Tchounkeu et Challenge Hebdo Benjamin Zébazé.
Ces trois titres à eux seuls faisaient trembler le régime.
En ces débuts d’année 90, Lapiro de Mbanga est accusé d’avoir trahi la coordination et de s’être fait acheté par le gouvernement à travers le sinistre Jean Fochivé pour faire foirer les villes mortes.
Lapiro de Mbanga est traqué par ses amis d’hier ; il vit désormais comme un furgitif d’hôtel en hôtel. Sa vie est en danger. Lapiro de Mbanga accuse alors la sainte Trinité de la Presse Camerounaise de l’avoir villipendé et de l’avoir jeté en pâture sans aucun procès.
En 1992 , Lapiro de Mbanga décide de contre-attaquer , il sort l’album » Ndinga man contre-attaque: Na Wou Go Pay ».C’est l’album le plus violent de Lapiro de Mbanga à mon sens. Chacun en prend pour son grade.
Dans le titre « Big Mop for nothing », il attaque la sainte Trinité de la presse Camerounaise.Pius Njawe est traité de » Rédacteur en chef des lettres ouvertes/interviews/scoop chocs »Benjamin Zébazé est surnommé » Benjamin Chimpanzé alias Kwakè » et son journal , Challenge Hebdo est surnommé par Lapiro » Chantage Hebdo ».
Lapiro s’en prend à Séverin Tchounkeu qu’il surnomme « Tchounkeu Chacal alias Johnny one foot » et son journal la nouvelle Expression est surnommé » La mauvaise expression ».
Pius Njawe encore lui, est surnommé » Massa Pius Njangui alias les millions de maman Germaine à Dakar » et son journal Le Messager est surnommé » Le mensonger ».
Le bâtonnier Charles Tchoungang est traité de » escroc avocat enfonceur de la coordination de Zouazoua alias correspondant permanent des radios et journaux privés »
Et Lapiro de conclure » Seigneur, excuse les ; car ils ne savent pas ce qu’ils ont fait. Le bien fait est toujours récompensé ainsi. Où est Mahamat Gandhi? Comme Mike Tyson, comme Diego Maradona , la mafia a frappé Ndinga man heureusement sans succès ».Wahhhhhh
Lapiro avait fini avec eux
Source: Arol KETCH