Surnommée la Reine Blanche, ou encore sous l’éloge « teshun » chez les populations Bangangtés, elle est à elle seule tout un patrimoine culturel tant pour le Cameroun que pour son pays d’origine la France. Elle vit avec la nature, ses plantes, ses animaux, ses enfants, loin du tumulte de la civilisation et du bruit des grandes villes.
Cette diplômée de géographie ayant abandonné l’agrégation pour revenir au Cameroun, sur la terre de son enfance, porte en elle les valeurs traditionnelles d’une culture qu’elle a faite sienne. Fait sans précédent, blanche, diplômée, instruite, fille de missionnaires français, mariée, elle a choisi finir sa vie dans une chefferie bamiléké comme épouse du roi de cette localité.
Son histoire racontée dans plusieurs livres, émissions et reportages reste un trésor à s’en procurer à tout prix. Nous allons de ce fait consacrer des séries d’articles pour explorer ce patrimoine culturel qui reste à nos jours inexploré et qui mérite toute l’attention.