J’adresse ce message aux journalistes et hommes de culture du Cameroun.
Eitel Tobbo est encore en vie. Il est âgé de 85 ans aujourd’hui. Dans un pays sérieux cet homme aurait été honoré, ses œuvres diffusées.
Chers journalistes culturels Camerounais, pour une fois, rendez-vous utiles et pour l’histoire aller rencontrer ce monsieur pour qu’il vous lègue ses mémoires pour l’Histoire.
Vous êtes champions pour promouvoir la cancritude en faisant la promotion des rythmes insipides et des artistes bancaux. Prenez conscience de la nécessité du devoir de mémoire pour un peuple et honorez ou alors ouvrez vos tribunes à ceux là qui ont fait l’histoire de notre musique.
Après la mort de Francis Bebey, Charles Lembe et Manu Dibango, Eitel Tobbo est certainement la dernière icône encore en vie des prémices de la musique Camerounaise moderne. Si vous ne le connaissez pas , c’est juste par manque de culture musicale et historique. Allez le rencontrer pour qu’il nous raconte l’histoire de la musique Camerounaise que nous n’avons pas connue. Il vous parlera aussi des difficultés rencontrées par un jeune artiste noir pour s’imposer comme le premier noir dans un grand orchestre en France.
Eitel Tobbo est né le 11 mars 1935.
Il était l’un des meilleurs guitaristes camerounais dans les 50 et 60. C’est lui qui donné l’envie à Eboa Lotin de jouer de la guitare. Ses chansons ont été très souvent reprises et on oublie même qu’il est l’auteur compositeur de ces chansons-là. Tenez par exemple, le titre « Thérèse » chanté par Tchana Pierre, plus tard par Tchana Pierre et Tom Yom’s est en réalité une reprise du titre « Thérèse » d’Eitel Tobbo. Ses chansons sont aujourd’hui reprises par les jeunes de plusieurs pays (Angola, France, Cap-Vert etc.). Il est un excellent compositeur qui a écrit des chansons pour les plus grands.
Mais dans son propre pays, il demeure un illustre inconnu pour les camerounais d’un certain âge.
C’est la fabuleuse histoire d’un jeune enfant qui n’avait rien pour réussir dans la vie, mais il va y arriver par la force du travail et l’abnégation.
On lui doit des chansons comme : Ndola Jomba, le pays de l’amour, broda, mes trois femmes, majunga, Nyanga, Afrique ma patrie, mariage à crédit, Diba la bobe, Marie Bébé, Misosi etc.
Il a composé pour plusieurs artistes de renom.Je peux vous mettre en contact avec lui.
Quelle est votre chanson préférée d’Eitel Tobbo?
Soutenez-nous pour la création du premier musée de la musique Camerounaise :http://cameroonmusicmuseum.com/www.facebook.com/cameroonmusicmuseum/
Source: Arol KETCH – 30.07.3020