Je mets au crédit d’Eriko une innovation dans le Makossa : le « hip hop Makossa », il a eu le génie d’introduire dans ses chansons Makossa des petites tranches de Hip-hop pour s’en convaincre, il suffit d’écouter des titres comme » Baby Palaba » de l’album éponyme.
Dans le titre « amour impossible » de l’album « Yondo », il montre avec aisance qu’on peut faire cohabiter « Makossa » et « Hip-Hop ».
Du Hip Hop sur du Makossa, il fallait oser.
Il y a eu quelques expériences avant lui mais ce furent des expériences infructueuses à mon goût.
ERIKO a assené une violente claque aux jeunes qui disent faire de la » musique urbaine ». Il leur a montré que rythmes peuvent cohabiter ensemble, qu’il ne faut pas forcément souhaiter la mort d’un rythme pour exister.
ERIKO invite donc indirectement nos jeunes à faire preuve d’ouverture, le synchretisme musical est possible.
Les jeunes qui se revendiquent de la musique urbaine peuvent par exemple inclure nos rythmes traditionnels dans leur chanson afin de marquer une certaine originalité, affirmer une certaine identité musicale etc.
Source: Arol KETCH