L’hécatombe de la musique camerounaise
Messi Matin, le père du Bikutsi moderne est mort dans le dénuement total (à la suite d’un coma éthylique)
Jean Bikoko Aladin, le pape de l’Assiko est mort dans la pauvreté et l’abandon
Mekongo Président, le virtuose de la musique camerounaise est mort abandonné à lui-même (folie et problèmes psychiatriques)
Lisa T, grande voix du Makossa est morte dans l’indigence et l’abandon
Sala Bekono , le chantre du Bikutsi est passé de vie à trépas dans le dénuement total
Cheramy de la capitale, la première star de la musique Camerounaise est mort oublié de tous et dans l’indifférence totale
Anne Marie Nzié, la diva de la musique Camerounaise est morte dans la pauvreté.
Pierre de Moussy, la grande vedette du Makossa est mort dans l’indigence.
Paul Malap , la vedette des années 60-70 est mort noyé alors qu’il tentait de quitter le Cameroun
Charlotte Mbango, la diva du Makossa est morte abandonnée de sa famille artistique
Ali Baba, père du Tchatcha Méringué est mort dans la pauvreté
Archangelo de Moneko est mort sans recevoir un centime alors que ses œuvres sont abusivement utilisées depuis des décennies à la télévision nationale
Hoigen Ekwalla et Chantal Alima Stone ont été honteusement plagié par de vedettes internationales mais il n’existe pas de structure pour prendre leur défense (l’un étant décédé et l’une vivant dans la pauvreté extrême en France)
On connait aussi dans quelles conditions sont morts : Roger Bekono, Fam Ndzengue, Serge Minsi, Samson Chaud gars
Ils sont nombreux sont qui encore en vie, végète dans la dénuement absolu.
Chers artistes camerounais au lieu de sillonner le monde pour des miettes, battez-vous pour vos droits d’auteur, luttez pour la mise en place d’un véritable statut de l’artiste au Cameroun qui vous garantira une prévoyance sociale (congés, retraite, assurance maladie et décès) ; à défaut de quoi vous risquez de mourir dans la pauvreté et l’indifférence totale comme vos illustres prédécesseurs.
La musique doit jouer un rôle social prééminent au Cameroun en tant que facteur de paix, de cohésion et d’unité nationale.
Arol KETCHIEMEN