Wahh Telepodium est ce qu’il y’aura encore une émission comme ça au Cameroun ?
C’est l’album du succès. C’est cet album qui lui ouvre toutes les portes.
En fin 1985, Ndedi Eyango revient au Cameroun après quatre mois de périple passés en France avec son premier album 33 tours « Service Libre ». Produit par Essaka Ekwalla, cet album a connu un succès phénoménal.
Ndedi Eyango ne connaissait personne en France à son départ du Cameroun. Bien qu’il eût déjà rencontré Aladji Touré et d’autres musiciens établis à Paris, il n’avait pas leurs contacts.
Il raconte : « Heureusement, avant de partir, je suis allé dire au revoir à Penda Dalle qui m’avait passé le numéro de son cousin Guy Ekwe Silo (chanteur, auteur compositeur et très bon guitariste de Makossa) au cas où ça tournerait mal. C’était mon seul contact. Lorsque j’arrive à Orly en France, j’avais la somme de 150. 000 Francs CFA que m’avait remise ma mère.
Je n’avais pas de monnaie, voulant téléphoner, je me dirige vers une femme blanche qui m’aide à joindre Ekwe Silo. Je l’ai appelé mais je ne pouvais pas lui dire tout de suite que je voulais habiter chez lui. Comme tous les Noirs en France, il n’aurait pas accepté. Alors, je lui ai raconté simplement que je ne connaissais pas la ville et que j’avais besoin de son aide pour me trouver un hôtel. »
Toutefois, l’artiste avait déjà une solution alternative s’il n’avait pas rencontré Ekwe Silo : « On m’avait tout expliqué. Je savais que l’auberge me coûterait 5.000 Francs CFA par jour et 500 Francs CFA par jour pour manger du poulet et des frites. Donc, j’aurais pu tenir un mois tout au plus. »
Heureusement, tout cela s’est bien terminé.
En effet, poursuit-il : « J’ai décrit le lieu où je me trouvais à Orly et quarante minutes plus tard, ils sont arrivés tous les deux : Ekwè Silo et un certain Essaka Ekwalla, qui était un producteur de musique dont je connaissais la réputation parce qu’il avait eu à produire Penda Dallé.
Pendant que l’on discutait dans la voiture, je leur ai expliqué la raison de ma venue à Paris. Ils m’ont demandé si je possédais une maquette. J’en avais dans ma valise. Je l’ai sorti, on l’a écouté. Au bout de la troisième chanson, le producteur s’est montré intéressé. Le producteur a proposé donc de m’héberger. Une semaine après, j’ai signé le contrat d’enregistrement. »
Le livre, « Les icônes de la musique Camerounaise »
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Arol KETCH – 12.07.2021